Actualité culturelle - Mars 2023

La présentation ci-dessous vous informe des manifestations qui ont retenu notre attention pour le mois en cours.

Vous pouvez par ailleurs retrouver les événements de la saison 2022-2023 qui font l'objet d'une sortie de groupe organisée pour nos adhérents, dans le cadre de nos partenariats, ICI : https://forum.revestou.fr/topic380-sort … 02223.html.
Notez que nos adhérents bénéficient de tarifs préférentiels pour l'ensemble des spectacles proposés par Le Pôle-Chateauvallon-Liberté

Contactez Pierrette pour tous renseignements complémentaires au 06 08 51 36 27

Rencontre proposée par la Librairie Charlemagne dans le cadre du programme « Opéra et littera » en lien avec l’Opéra de Toulon
Au programme de cette belle soirée organisée avec la complicité des éditions Calmann-Levy : un entretien d’environ 1h, qui sera suivi d’un temps d’échange avec le public et d’un temps de dédicace.

À Strasbourg, un cabinet d’avocates s’est spécialisé en droit des étrangers. Christine Mengus et Nohra Boukara s’y battent chaque jour pour aider leurs clients. Grâce à leur ténacité, leur humour et leur professionnalisme, elles tentent de trouver des solutions humaines face à la Justice et parfois l’injustice de certaines situations. Elles sont pour beaucoup, les avocates de la dernière chance....

Ce chef-d'œuvre pour sextuor à cordes, est l'une des œuvres les plus jouées et les plus applaudies du Viennois Schoenberg, encore éloigné de ses recherches futures dans l’écriture à douze sons.

C’est une œuvre de jeunesse inspirée à un Schonberg de 25 ans par son amour pour Mathilde qu’il vient de rencontrer.                                                                     

Tout en innovant, il reste encore dans les limites de la tonalité, explorant les marges, tel Liszt dans ses ultimes œuvres. On y perçoit l'influence du romantisme fin de siècle d’un Brahms ou d’un Wagner, particulièrement dans certaines harmonies qui rappellent Tristan et Isolde.

Cette œuvre décrit la promenade nocturne d'un couple amoureux, sous une lune mystérieuse et inquiétante. La femme avoue qu'elle attend un enfant d'un autre et exprime son tourment. L’homme, sincèrement amoureux va la rasséréner en insistant sur le bonheur de cette maternité. Il lui assure qu'il va faire de cet enfant le sien. Ils marchent désormais heureux, sous une lune complice, dans cette nuit transfigurée par l’amour.
Monique Dautemer

« Le rendez-vous est donné au public curieux, pour une balade  du patrimoine poétique au départ du musée de la fleur d’Ollioules.
Nous déambulerons ensuite au fil des rues jusqu’au château féodal avant de revenir dans le jardin du musée.
Ce parcours dans le cœur historique de la ville vous propose de nombreuses  surprises  poétiques et musicales et se termine en goûter convivial et animé dans le jardin des Heures. »

Depuis son enfance en Tunisie, dans une famille juive modeste, celle qui devint l’avocate la plus célèbre de France et qui est également la dernière grande héroïne féministe, aura vécu une vie de pionnière, insoumise et passionnée.

Gisèle Halimi, c’est soixante-dix ans de combat, de passion et d’engagement au service de la justice et de la cause des femmes.

« Regardez-vous, messieurs, regardez-nous ! Quatre femmes comparaissent devant quatre hommes et pour parler de quoi ? De leur utérus, de leur ventre, de leurs grossesses et d’avortements.
Est-ce que vous accepteriez, vous, messieurs, de comparaître devant un tribunal de femmes parce que vous auriez disposé de votre corps ? »

Gisèle Halimi a répondu aux questions d’Annick Cojean du Monde. Un dernier coup de gueule en forme de passage aux jeunes générations.
« Parce que l’égalité entre hommes et femmes est loin d’être acquise et parce que naître femme, dans la plupart des pays du monde, reste une malédiction ».

Julien BRUNETAUD se met au piano dès l’âge de 7 ans et crée son premier groupe à 12 ans, c’est dire la précocité de ce virtuose repéré par le bluesman Nico Wayne Toussaint ! Sa route croise celle d’artistes de prestige, tels que BB King, Chuck Berry, Dana Gillepsie… Parmi ses nombreuses influences, Nat King Cole, Ray Charles et Red Garland.

Pianiste, chanteur et compositeur, il se voit couronné de nombreux prix dont celui de la Révélation Blues en 2002 avec son album « Live au comptoir », de meilleur Pianiste Blues Européen en 2005 et le prix du Hot Club de France du musicien de l’année en 2007.

Depuis 2018 et après avoir parcouru le monde, Julien Brunetaud pose ses valises en France, dans la cité phocéenne, et crée un trio avec Sam Favreau et Cédric Bec : JB3. Il présente son 5ème opus FEEL LIKE HOME, entièrement musical et empreint de l’énergie de Marseille aux couleurs assumées du jazz.

C’est la rencontre d’une alchimie à trois au profit d’une parfaite élégance.

C'est à 80 ans que Verdi a composé Falstaff, son ultime opéra. En adaptant une nouvelle fois Shakespeare (après Macbeth et Otello), mais cette-fois ci dans le registre comique, le romantique italien s'est brillamment illustré dans un genre auquel on ne l'attendait pas, livrant une pièce grisante à la partition efficace.
Opéra en trois actes présenté en italien sous-titré en français.

« Le chevalier Falstaff fait porter deux billets doux identiques à Alice Ford et à Meg Page. Dès qu'elles s'en rendent compte, les deux amies décident de lui faire payer sa goujaterie. Et quand Monsieur Ford croit coincer Falstaff avec son épouse, c'est sa fille Nanetta qu'il surprend dans les bras du jeune Fenton, alors qu'il a promis sa main au Docteur Caïus. »

En véritable autodidacte, Philippe Cibille a consacré 45 ans à la photographie de spectacle, toujours en quête de perfection, d’esthétisme et d’émotion.

Après avoir écumé les festivals de la région de Nancy dont il est originaire, il s’installe à Paris dans les années 1980 et fréquente les clubs de la capitale, photographiant sans relâche les légendes du jazz pour la revue Jazz Hot.

En 1989, sa rencontre avec le cirque Archaos constitue un vrai choc artistique. Il se consacre dès lors à fixer sur la pellicule la figure du nouveau cirque contemporain. Fervent défenseur de cet art hybride, en mutation, Philippe Cibille saisit comme personne la perfection des gestes, la beauté des corps métamorphosés et l’essence même des spectacles présentés.

Au cœur de la bibliothèque Armand Gatti, une sélection de 30 clichés datant de la période comprise entre 1989 et 1994 sera présentée au public, témoignage de la période sous chapiteau d’Archaos, avec des créations emblématiques (Bouinax, Metal clown, DJ 93…).

Durant plus d’un siècle (1748-1873), Toulon a eu le triste privilège d’avoir un bagne. Cette période a été l’un des moments les plus pénibles pour la réputation de la ville.
L’exposition est illustrée par les dessins de Letuaire (1798-1885) qui en tant qu’artiste et correspondant de presse du magazine ”L’Illustration de Paris”, a été l’un des rares à pouvoir entrer dans le bagne, pour observer et croquer le quotidien des forçats.
Malgré la réticence des toulonnais à l’idée du bagne, il fait tout de même partie du patrimoine de la ville, même s’il n’en reste aujourd’hui qu’un bâtiment appuyé sur un fragment de l’ancien rempart sud-est de la darse Vauban.

Sténos, du grec ancien στενός, étroit

Invité à la Galerie G, le photographe Gilles Boudot a rassemblé ses œuvres sous l'angle du jour. Celui, bien sûr, rétréci (sténos), par lequel passe la lumière et qui forme l'image.
Que ce soit par l'emploi du minuscule diaphragme d'une chambre photographique ou celui d'un simple sténopé*, l'artiste joue ici avec les contraintes même qu'impose la restriction lumineuse.
A quelques années de distance, il met ainsi en œuvre deux dispositifs qui explorent l'incontournable couple ouverture/vitesse et compensent la faible entrée de lumière par un long temps de pose. Cette concession faite à la pure technique, s'ouvrent ici deux espaces poétiques.
Ercole Pasini

*Un sténopé est un dispositif optique très simple qui permet de prendre des photos sans lentille en faisant passer la lumière à travers un minuscule trou.

Du plus trivial et du plus ordinaire, Gilles Boudot crée des mondes merveilleux. A partir d’ustensiles ménager, rebuts du quotidien, il crée de petits théâtres, assemblés minutieusement, desquels naîtront images et photographies… L’artiste questionne la perception, et peut-être plus encore le désir de l’observateur. Autant de questions philosophiques émergent à propos de l’illusion, du subterfuge. Que voit-on ? Que croit-on, ou aimerait-on voir ? Ses photographies évoquent des paysages marins, et ce, même après avoir saisi le jubilatoire subterfuge. Véritables calembours visuels, l’esprit et l’imagination nous mènent à ce désir, presque mystique, de n’avoir de cesse de recréer mentalement un ailleurs, un espace comme en équilibre…
Daphnée Albert, mars 2019

Cette exposition a pour but de montrer la beauté du monde sous-marin grâce à l’immense talent de Laurent Ballesta mais également de sensibiliser le public à la préservation des océans.
La Villa Tamaris, face à la mer, depuis laquelle nous observons certains lieux de plongées de Laurent Ballesta, paraît être le meilleur écrin pour une telle exposition.